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LE DOMAINE DE FONTBONAU

Un lieu unique

On aborde Fontbonau par la petite route sinueuse du Prieuré, perdue quelque part en Drôme provençale, près du village de Montbrison-sur-Lez. De part et d'autre, vignes de grenaches cinquantenaires, garrigue, oliviers, champs de lavandes, petits bois de chênes truffiers et de pins, collines et vallons offrent des paysages tout en courbe, paisiblement étendus au pied du massif de la Lance. A quelques 350 mètres d’altitude, gorgée de soleil et balayée par les vents frais des chaînons préalpins, la nature entoure le lieu-dit Fontbonau en un site totalement préservé et sauvage, un trésor intact ...

Là, deux amis d'enfance, Frédéric Engerer et Jérôme Malet, décident en 2008 de créer le domaine de Fontbonau et d’y produire le vin qu'ils imaginent au plus proche de la nature exceptionnelle qui l'accueille, le vin du renouveau de la partie septentrionale des Côtes du Rhône Sud. Dès leur première cuvée, ils cultivent et vinifient selon les normes de l'agriculture biologique, voire nature, produisant des vins sans souffre, ni intrants extérieurs, selon une intervention de l'homme au plus juste, dans le plus grand respect de la terre et de ses traditions. 

Situé à quelques kilomètres de l'enclave des Papes, le lieu a en effet, une histoire extrêmement riche : des traces d’occupation dès le Néolithique Moyen (vers 4000-3000 av JC), un important nœud d'échanges culturels et commerciaux dans l'Antiquité, un prieuré clunisien du XIIème siècle édifié sur un lieu de culte gallo-romain jouxte les parcelles de Syrah du domaine, la ferme de Fontbonau, quant à elle, est attestée dès le XVème siècle. Le lieu-dit est également inscrit sur la carte de Cassini (première carte topographique du royaume de France établie à l’instigation de Louis XIV et de Colbert, tout au long du XVIIIème siècle). 

Le Domaine
La genèse

LA GENÈSE D'UNE AVENTURE

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Jérome Malet à gauche et Frédéric Engerer à droite

Des passionnés

De jeunes passionnés à entrepreneurs, Jérôme et Frédéric ont accumulé un savoir-faire et des compétences leur permettant de produire un vin d’exception. Jérôme s’est imprégné de la culture viticole transmise par son grand-père et ses parents, géniaux créateurs des vins Sarda-Malet. Il a ensuite repris le domaine familial et y a élaboré la Réserve, le Terroir Mailloles, l'Abandon, l'Insouciant, la Carbasse... des vins des Côtes du Roussillon qui bénéficient d’une renommée internationale. C'est aussi le grand-père de Frédéric, Marius Pons, négociant à Narbonne, qui lui a fait découvrir le vin. A 26 ans, Frédéric créait un bar à vins à Paris et un club de dégustateurs amateurs et enthousiastes. Il est aujourd’hui le gérant des prestigieux domaines de Château Latour, du Domaine d’Eugénie, de Château Grillet, du Clos de Tart et son expertise s'étend au-delà du terroir français  jusqu’en Napa Valley. 

Frédéric et Jérôme mènent leur première aventure viticole en plantant des cabernets sauvignons sur les terres de Sarda-Malet pour élaborer, en 1994, une cuvée rare, vin de pays des côtes catalanes baptisé Marius. Quatorze ans plus tard, ils scellent leur amitié et leur passion du vin à Fontbonau, en y décelant un merveilleux terroir, une pépite qu’ils décident d’enrichir de sélections massales de Grenache, de Syrah, de Roussanne, de Viognier. Ils font édifier une cave contemporaine et créent leur premier millésime en 2008. Ils confient la direction à Sophie Mage, une jeune ingénieur qui restera dix ans, ensuite à Bertrand Degat jusqu'à juin 2023. Depuis juillet 2023 Léo Borsi a intégré l'équipe dans l'idée d'amener l'expression du site Fontbonau encore plus haut, encore plus loin, en s'appuyant sur son expérience d'une carrière internationale dans la vigne, dans la gestion de domaines, dans la lecture d'un site, dans la vinification et la valorisation à hauteur méritée. Léo devient donc le nouveau Responsable pour cette Exploitation en polyculture. Il fait appel à des techniques de permaculture avec des méthodologies biologiques et biodynamiques. 

Deux amis ont eu le goût du vin et de la vigne dès leur jeune âge. Jérôme Malet s’est imprégné de la culture viticole transmise par son grand-père et ses parents qui ont créé les vins Sarda-Malet. Il a ensuite repris ce domaine familial. Frédéric Engerer, lui, s’initiait au vin au travers les explications de son grand-père, Marius Pons, négociant à Narbonne. Ensuite, à 26 ans, il créa un bar à vin à Paris. Frédéric et Jérôme mènent leur première aventure viticole en 1997. Ils plantent des cabernets sauvignons dans le Roussillon et élaborent une cuvée rare, vin de pays des Côtes Catalanes, baptisée Marius. En 2008, ils jettent leur dévolu sur un terroir marqué de siècles d’Histoire qu’ils choisissent de faire renaître : Fontbonau.

Le vin a pris une place centrale dans la vie de ses deux amis. De jeunes passionnés à professionnels, ils ont accumulé un savoir-faire et des compétences leur permettant de produire un vin d’exception. Baigné d’une culture viticole familiale, Jérôme s’est occupé du domaine Sarda-Malet et l’a développé pour produire des vins très appréciés aussi bien par des passionnés que des experts. Frédéric, pour sa part, est gérant du prestigieux Château Latour. A partir de 2008, ils enrichissent Fontbonau de sélections massales de Grenache, de Syrah de Roussanne, de Viognier, plantent également des oliviers, des lavandes ainsi que des arbres truffiers. Dans le même temps, une nouvelle cave est construite. Le premier millésime de Fontbonau est produit en 2009.

     Cet endroit magnifique, totalement naturel aux portes de la Provence séduit ces deux fous de vin et de nature : des oliviers, des lavandes, des grenaches cinquantenaires, des chênes truffiers ainsi que des petits bois sur des collines doivent y être à tout prix préservés. Frédéric et Jérôme décident de produire du vin, de l’huile d’olive et du miel, de cultiver les lavandes dans le respect de la nature et ce tout en BIO.

LEs Spécificités DU DOMAINE

Un patrimoine historique et viticole à faire renaître

Fontbonau dessine une mosaïque de parcelles entourées de petits bois et de clairières, offrant diverses expositions au soleil et au Mistral et de légères variations d'altitude et de sol. Aucune ne forme un grand îlot, chacune se distingue et c’est donc naturellement qu'elles sont vinifiées en cuves séparées pour exprimer au mieux leur terroir. Afin de conserver un bel équilibre avec les cultures traditionnelles locales, des oliviers ont été plantés ainsi que des lavandes et des chênes truffiers.

Les vieilles vignes s’enracinent dans un sol calcaire et sablo-limoneux associé à des argiles fines : des sols pauvres mais bien colonisés par le système racinaire des souches, un drainage rapide en temps de pluie mais une réserve utile d’eau précieuse lors des périodes de sécheresse estivale. Le sous-sol est fait de safre, un grès mollassique facilement friable composé de sable et de sédiments laissés par les mers intérieures lors des ères secondaires et tertiaires attestées par la présence de nombreux fossiles qui parsèment les chemins.

Être niché sous les crêtes du massif de la Lance, à quelques 350 mètres d’altitude, protège des excès de chaleur et équilibre les vins. Le Mistral est une autre composante importante de ce terroir, il oblige souvent à traiter les vignes avant 6 heures du matin. Il balaie les parcelles, sèche les sols après les pluies, concentre les baies et permet de conserver des raisins sains. 

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Le respect de la terre et de la vigne

Dès la première année, le domaine a été restructuré selon des études de sols. Au fur et à mesure, un drainage des parcelles, un programme de rééquilibrage avec la plantation d’un hectare de Roussanne et de Viognier puis de Syrah, de Cabernets sauvignons ont été mis en place. 

Un soin méticuleux est apporté à la surface foliaire : l’effet parasol des feuilles permet un mûrissement lent, le but est d’optimiser la charge des grappes de raisins par pied, porter à maturité des baies saines et effectuer, selon les cycles de la vigne et si nécessaire, rognages, tris, effeuillages… Tout cela à la main. Une lutte phytosanitaire biologique, des labours mécaniques favorisent l’oxygénation de la terre, aident au développement d’une faune et d’une flore auxiliaires et assurent un meilleur enracinement des vignes : puiser leurs ressources hydriques et minérales sur une plus grande profondeur les rendent moins sensibles aux aléas climatiques. Des moutons viennent brouter les herbes au printemps et aérer les sols.

Le souhait de Jérôme et de Frédéric est de créer un écosystème naturel dans l'esprit durable et protecteur d'une agriculture régénératrice, remettant la biodiversité au coeur du domaine, par la diversification des cultures et des plantations, le broyage des sarments, la présence des moutons, des abeilles et coccinelles ... 

Tout ce travail minutieux conjugué à un terroir solaire implique inévitablement des petits rendements de 25 hectolitres par hectare en moyenne.... L'élaboration des vins de Fontbonau nécessite un travail artisanal, entièrement à la main, si près du fruit qu'il s'apparente à un véritable ouvrage sur-mesure.

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Un chai sur mesure 

De toute cette aventure, la construction d’une cave ne fut pas le moindre des défis; pour réveiller cette belle endormie, il fallait  lui offrir une cuverie et une cave à sa mesure. Dessiné par l'agence Versions, prenant volontairement le parti d’une architecture contemporaine et écologiquement responsable, le bâtiment a des lignes épurées et produit l’électricité nécessaire à son fonctionnement. L'exigence première du projet était de permettre une vinification au plus proche des raisins qui garantisse l'expression de leurs arômes. C’est ainsi que les cuves furent dimensionnées en fonction de la superficie des parcelles pour que chacune puisse être vinifiée séparément et écoulée ensuite par gravité dans des foudres et barriques distinctes.
La cave a donc été pensée en fonction des vendanges qui sont une étape cruciale. Le tri des raisins est effectué au sein même de la parcelle par les vendangeurs puis par les porteurs lors d’un deuxième tri des cagettes en bout de rang. De la réception des raisins à leur élevage en foudres et fûts, une vinification traditionnelle est privilégiée, vinification où les raisins puis les jus sont traités de la manière la plus douce possible, selon leur degré de maturité, leur potentiel (qualité des tanins, concentration de couleurs et d’arômes). Tout déplacement des baies est limité : le matériel de réception des vendanges, d’éraflage et de pressurage est mobile. Le raisin fermente sans aucune adjonction avec ses levures indigènes, sans souffre, c’est la magie de la transformation qui donne un vin nature sans les défauts qui sont souvent associés à cette dénomination.
Il s'agit d'extraire une belle matière en respectant la vendange, trouver le juste équilibre entre structure, finesse des tanins, expression de la typicité aromatique des cépages et la fraîcheur du fruit; pour cela, une éventuelle petite macération pré-fermentaire à froid extrait couleur et arômes nobles du raisin. Pendant la fermentation puis la macération, des piégeages délicats à la main des cuves sont décidés en fonction des dégustations quotidiennes.
Après un élevage de 12 mois en fûts et foudres, les vins sont mis en bouteilles sans collage ni filtration afin qu’ils puissent conserver toute leur qualité et leur personnalité.

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Les spécifités du Domaine

LEs VIGNES DU DOMAINE

Un patrimoine historique et viticole à faire renaître

Fontbonau dessine une mosaïque de parcelles entourées de petits bois et de clairières, offrant diverses expositions au soleil et au Mistral et de légères variations d'altitude et de sol. Aucune ne forme un grand îlot, chacune se distingue et c’est donc naturellement qu'elles sont vinifiées en cuves séparées pour exprimer au mieux leur terroir. Afin de conserver un bel équilibre avec les cultures traditionnelles locales, des oliviers ont été plantés ainsi que des lavandes et des chênes truffiers.

Les vieilles vignes s’enracinent dans un sol calcaire et sablo-limoneux associé à des argiles fines : des sols pauvres mais bien colonisés par le système racinaire des souches, un drainage rapide en temps de pluie mais une réserve utile d’eau précieuse lors des périodes de sécheresse estivale. Le sous-sol est fait de safre, un grès mollassique facilement friable composé de sable et de sédiments laissés par les mers intérieures lors des ères secondaires et tertiaires attestées par la présence de nombreux fossiles qui parsèment les chemins.

Être niché sous les crêtes du massif de la Lance, à quelques 350 mètres d’altitude, protège des excès de chaleur et équilibre les vins. Le Mistral est une autre composante importante de ce terroir, il oblige souvent à traiter les vignes avant 6 heures du matin. Il balaie les parcelles, sèche les sols après les pluies, concentre les baies et permet de conserver des raisins sains. 

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Le respect de la terre et de la vigne

Dès la première année, le domaine a été restructuré selon des études de sols. Au fur et à mesure, un drainage des parcelles, un programme de rééquilibrage avec la plantation d’un hectare de Roussanne et de Viognier puis de Syrah, de Cabernets sauvignons ont été mis en place. 

Un soin méticuleux est apporté à la surface foliaire : l’effet parasol des feuilles permet un mûrissement lent, le but est d’optimiser la charge des grappes de raisins par pied, porter à maturité des baies saines et effectuer, selon les cycles de la vigne et si nécessaire, rognages, tris, effeuillages… Tout cela à la main. Une lutte phytosanitaire biologique, des labours mécaniques favorisent l’oxygénation de la terre, aident au développement d’une faune et d’une flore auxiliaires et assurent un meilleur enracinement des vignes : puiser leurs ressources hydriques et minérales sur une plus grande profondeur les rendent moins sensibles aux aléas climatiques. Des moutons viennent brouter les herbes au printemps et aérer les sols.

Le souhait de Jérôme et de Frédéric est de créer un écosystème naturel dans l'esprit durable et protecteur d'une agriculture régénératrice, remettant la biodiversité au coeur du domaine, par la diversification des cultures et des plantations, le broyage des sarments, la présence des moutons, des abeilles et coccinelles ... 

Tout ce travail minutieux conjugué à un terroir solaire implique inévitablement des petits rendements de 25 hectolitres par hectare en moyenne.... L'élaboration des vins de Fontbonau nécessite un travail artisanal, entièrement à la main, si près du fruit qu'il s'apparente à un véritable ouvrage sur-mesure.

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